Jour de la terre 2019
L’environnement est un sujet d’actualité et comme vous, chers lecteurs, cette préoccupation est au cœur de mon quotidien. À tous les jours, j’essaie de prendre des décisions éclairées pour nos entreprises et au-delà de mon implication personnelle, il me fait toujours plaisir de parler des démarches écoresponsables de nos entités (Hôtel Château Bellevue, Hôtel Château Laurier Québec et le George V service banquets et traiteur). Vous comprendrez rapidement que certaines des plus grandes réalisations qui me rendent fière peuvent parfois passer inaperçues. Je vous propose aujourd’hui de visiter les coulisses de l’hôtel, en vous présentant des exemples concrets d’initiatives écologiques que nos invités ne peuvent pas nécessairement voir pendant leur séjour avec nous.
Peu de gens le savent, à l’extérieur des membres de notre personnel, mais parmi nos trois commerces, un Comité vert a été formé il y a maintenant près de dix ans. Ce comité s’assure non seulement de la mise en pratique des politiques écoresponsables, mais propose également des activités de sensibilisation auprès du personnel. J’en fais moi-même partie et avec les six collègues qui forment ce comité, nous tentons de mettre de l’avant des initiatives qui suscitent l’engagement. Afin d’assurer une représentativité optimale, les participants proviennent principalement de l’Hôtel Château Laurier Québec, plus spécifiquement de l’entretien ménager, de la réception, de l’entretien technique, des ventes ainsi qu’une personne du George V et une personne de l’Hôtel Château Bellevue. À titre d’exemples, nous proposons des conférences à participation volontaire sur des sujets aussi divers que des idées originales de smoothies et de boîtes à lunch santé, la planification financière personnelle, la gestion du frigo à la maison, etc. Aussi, nous offrons directement à l’hôtel, deux sessions de cours hebdomadaires de yoga et de Pilates à notre équipe. Mens sana in copore sano, il faut donc que le corps et l’esprit puissent être en santé pour mettre en application cette citation de la Satire X de Juvénal.

Au quotidien dans l’hôtel, nous voulons prendre soin de notre environnement par des gestes concrets que vous avez peut-être remarqués. Le savon dans chacune des chambres provient d’une petite entreprise de la région de La Baie, la Savonnerie Chèvre-Feuille, qui fabrique de façon artisanale du savon en barre fait de lait de chèvre et d’huiles végétales pures. Vous constaterez de plus en plus, au fil des années, que les achats locaux sont mis de l’avant dans notre politique d’achats. Aussi, une initiative a été remarquée très rapidement par nos invités (peut-être faites-vous partie des fins observateurs?): nous n’avons plus de gobelets à café, favorisant ainsi l’utilisation de tasses lavables. Au nombre d’adeptes de café qui s’arrêtent par le hall de l’hôtel, nous avons rapidement constaté que ce changement pouvait avoir de grandes répercussions positives.

Mais prendre soin de l’environnement, ce n’est pas seulement une préoccupation liée à la nature. Ça veut aussi dire prendre soin de la société et de l’économie, se soucier des gens qui nous entourent et consommer de façon réfléchie et plus responsable. Chaque automne, nous encourageons toute notre équipe à prendre part au Défi sans auto, qui souligne une fois par année, pendant une semaine, l’importance de favoriser la mobilité durable. Cette initiative a non seulement des bienfaits sur l’environnement, mais la société s’en porte mieux, quand on réussit à alléger la congestion automobile! Nous ferons encore notre part cette année, en septembre prochain.
Prendre soin de son environnement, au sens large, c’est également prendre soin des gens qui nous entourent. Nous organisons à l’occasion des activités sociales comme la revitalisation des savons organisée l’an dernier pour souligner le Jour de la Terre. Les activités sociales nous permettent un rapprochement au sein de nos équipes de travail, créant ainsi une relation plus amicale entre collègues. Cette activité précise a permis non seulement d’éviter de gaspiller du savon, mais en plus, tous les participants sont repartis avec une grande quantité de savon à utiliser à la maison.
L’engagement environnemental peut être aussi bien personnel que social. Pour favoriser un effort de groupe, nous proposons aux équipes de travail de signer, en tant que groupe, le Pacte pour l’environnement. Ce Pacte a eu une belle visibilité en 2018, par de nombreux artistes, qui ont décidé d’agir individuellement pour donner un exemple réel et concret, encourageant tout le monde à le signer et à changer nos habitudes de vie. À l’hôtel, ce que nous désirons inculquer grâce au Pacte, c’est la responsabilisation des équipes de travail, autant les gens de l’administration que les gens de premières lignes, ceux et celles que vous croisez lors de votre séjour à l’hôtel. En nous donnant un défi commun sur les lieux du travail, pour améliorer par exemple notre consommation de papier non recyclé, nous pouvons faire une différence.
Parmi nos appuis sociaux, certaines causes me tiennent, ou plutôt nous tiennent particulièrement à cœur. Des petits gestes sont devenus une saine habitude dans nos pratiques, autant à l’Hôtel Château Bellevue, qu’à l’Hôtel Château Laurier Québec ou même au George V. Entre autres, lorsque nous changeons nos serviettes, parfois par usure, parfois pour mettre à jour notre image de marque, nous donnons celles-ci à des organismes d’accueil des gens de la rue. Les meubles qui nous paraissent désuets sont donnés à la Ressourcerie ou permettent même parfois de meubler des logements étudiants. Enfin, une multitude de biens sont acheminés au SAAI, un service d’accueil des immigrants. Il arrive à l’occasion de demander l’appui de nos collègues en organisant des collectes selon les besoins saisonniers (sacs à dos pour la rentrée scolaire, manteaux chauds pour l’hiver, etc.).
Certaines causes reviennent dans nos priorités chaque année. En voici quelques exemples, qui vous inspireront peut-être à donner vous aussi, que ce soit du temps en bénévolat, des biens ou de l’argent:
- Fondation de la Faune : au fil des années, depuis un certain moment, nous redonnons un certain pourcentage de nos recettes en location de chambres et en banquet pour le Jour de la Terre.
- Centre Psychopédagogique – École Saint-François, qui vient en aide aux jeunes avec des troubles de comportement et d’apprentissage. C’est important pour nous d’appuyer ce Centre puisque nous participons à la scolarisation de jeunes qui ont besoin d’un encadrement adéquat. Ces jeunes sont les adultes de demain et nous croyons en leur potentiel.
- Centraide Québec Chaudière-Appalaches, qui est, je dois l’admettre, notre cause phare. Nous faisons annuellement des activités de financement et nous avons la certitude que notre implication permet d’offrir du réconfort et d’améliorer la qualité de vie de gens qui sont tout près de nous. Tous ensemble, nous pourrons déjouer les statistiques de pauvreté et d’exclusion.
- Société Alzheimer de Québec : Il s’agit d’une cause qui nous touche personnellement. D’ailleurs, notre président siège sur le CA depuis 2009. Chaque année, nous formons une équipe pour la Marche de l’Alzheimer et participons au Cocktail-bénéfice.

Finalement, cette année, pour souligner de façon originale le Jour de la Terre, les invités qui séjourneront avec nous le 22 avril recevront une petite surprise, qui sera le résultat d’une activité de groupe entre collègues. Nous avons dernièrement confectionné des bombes à fleurs, mieux connues en anglais sous le terme seed bombs. Cette technique particulière de plantation est redevenue actuelle grâce à un agriculteur japonais du nom de Masanobu Fukuoka et ses nendo dango. Nous espérons que tout le monde puisse fleurir sa ville, mettre un peu de couleur dans les endroits trop gris, trop froids. Si vous avez l’opportunité d’avoir entre les mains une de ces petites bombes de bonheur, s’il vous plaît ne résistez pas à la tentation de la lancer là où il manque de vitalité! N’est-ce pas un geste symbolique de lancer ces boules de bonheur dans une nature que nous célébrons tous en chœur en cette Journée de la Terre?
La Manif d’Art 2019
Pour quiconque a déjà déambulé dans les rues du Vieux-Québec, il est évident que l’art visuel fait partie du décor de la ville. Que ce soit par la présence d’artistes peintres dans la rue du Trésor, par les galeries d’art que l’on retrouvent dans les petites rues à proximité du Vieux-Port, par les peintures, les gravures et les sculptures que l’on peut acheter dans les nombreuses boutiques souvenir, l’art se retrouve partout.

Si vous avez logé récemment à l’Hôtel Château Bellevue ou même si vous avez simplement pris le temps d’entrer dans notre lobby, vous aurez certainement remarqué l’œuvre moderne qui s’y trouve. Les fidèles lecteurs du blogue le savent: j’aime ce qui est beau et l’art sous toutes ses formes m’interpelle. Cet intérêt s’étend à l’art visuel et c’est pour cette raison que bien que l’hiver soit désormais bien installé, je me permets de vous parler d’un événement qui appelle la fin de la saison et le renouveau: la Manif d’Art – Biennale de Québec.
Ce festival d’art contemporain est un incontournable pour les curieux qui désirent découvrir de nouveaux artistes visuels d’aujourd’hui. Du 16 février au 21 avril 2019, vous pourrez voir des artistes contemporains d’ici et d’ailleurs qui mettront à l’épreuve la curiosité et la perception des visiteurs. Que vous soyez amateurs d’art contemporain ou non, cette forme d’art visuel permet de mettre nos propres mots sur des images ou encore sur des sculptures parfois provocantes. Cette expérience ne vous laissera pas de glace, j’en suis certaine!

Mon premier contact avec la Manif d’Art s’est fait un peu par hasard: en marchant dans notre belle ville, j’ai vu des œuvres insolites qui trônaient au milieu de lieux que j’avais pourtant l’habitude de fréquenter. Je me suis bien évidemment demandé ce que c’était, puisque ces œuvres n’y étaient pas auparavant. Et c’est alors que mon introduction avec la Biennale a eu lieu.
Depuis cet événement révélateur, j’ai commencé à m’impliquer dans le Cercle 179 de la Fondation du Musée National des beaux-arts du Québec (MNBAQ) afin de permettre un rayonnement de ce lieu important auprès d’une clientèle plus jeune. Si vous n’y êtes pas allés depuis quelque temps, je vous encourage fortement à retourner au MNBAQ non seulement pour y voir l’exposition De Ferron à BGL afin d’y admirer un panorama intéressant de l’histoire de l’art contemporain québécois, mais aussi pour y voir le pavillon Pierre Lassonde, inauguré il y a un peu plus de deux ans et dans lequel sont présentées les expositions d’art contemporain. D’ailleurs, je suis très fière de m’engager auprès du nouveau projet novateur Constellation. Il s’agit d’un programme ayant comme objectif de faire rayonner l’art actuel et je suis honorée d’y contribuer en tant que mécène cette année.

La Manif d’Art est une opportunité de s’initier à l’art contemporain et j’aime que ce type d’art pousse à la réflexion personnelle. Tout d’abord, on regarde une œuvre. Ensuite, on la met dans son contexte, dans le lieu où elle se trouve. Finalement, les plus curieux, comme moi, ouvrent leurs horizons et se permettent une analyse en mettant leurs propres mots sur les perceptions vécues, ce qui nous fait apprécier l’expérience dans son ensemble. Cette forme d’art est très vivante: certaines œuvres y seront seulement le temps de la Biennale et d’autres y resteront un peu plus longtemps. Ces œuvres, alors hors contexte, permettront assurément une interrogation de la part des visiteurs et un contact spontané avec l’art contemporain se fera. J’ai l’impression que dans ce contexte un peu surprenant, il y a quelque chose de magique.

Plus précisément, la thématique de la Biennale est “Si petits entre les étoiles si grands contre le ciel”. Cette phrase si imagée est tirée d’un des textes du grand Leonard Cohen, artiste québécois dont la réputation n’est plus à faire. Cette thématique très recherchée veut attirer l’attention du public sur le fil conducteur reliant l’art et la vie quotidienne de l’individu. Je vous invite à conserver cette intention en tête lorsque vous irez faire un tour à la Biennale, cela vous permettra de vivre un moment plus significatif puisque la futilité sera remplacée par l’expérience.

Voici quelques artistes qui attirent mon attention et pour lesquels je me réserve du temps pendant la Manif d’Art:
À la Maison de la littérature, pendant toute la durée de la Biennale, vous pourrez y vivre Terres éloquentes, en conversation avec Mathias Mark, exposition solo et œuvre publique de l’artiste Anne-Marie Proulx. J’aime particulièrement le lieu. Ce qui m’attire dans cette exposition, c’est l’origine de l’art, puisque j’ai un grand intérêt pour l’art innu et autochtone.
Un autre artiste qui suscite mon intérêt est Oliver Beer. Artiste anglais qui présente une installation colorée et cacophonique réalisée avec la collaboration d’un nombre impressionnant d’enfants. Cette expérience a lieu à la Galerie des arts visuels, qui est d’ailleurs un autre lieu intéressant à visiter. Ces deux propositions démontrent l’accessibilité de la Manif d’Art partout en ville pour tous les amateurs et novices d’art contemporain.
La P’tite Manif est une initiative pour permettre à tous les curieux, les plus petits comme les plus grands, de vivre l’accessibilité de cette forme d’art. Une programmation complète est conçue pour les enfants, dans laquelle une équipe d’animation propose diverses activités aux enfants et aux familles. Le lieu de rendez-vous pour ces activités est la Bibliothèque Gabrielle-Roy.
De plus, il va sans dire que vous devrez réserver quelques heures à votre horaire chargé pour aller voir l’exposition centrale au MNBAQ, laquelle regroupera 15 artistes de renom. Les artistes que j’ai particulièrement hâte de découvrir sont :

Meryl McMaster : artiste canadienne qui explore à travers la photographie l’univers imaginaire autochtone;
Britta Marakatt Labba : artiste suédoise qui nous fait découvrir, à travers ses broderies, les traditions autochtones d’ailleurs;
Fanny Mesnard : artiste de Québec qui met en scène humains et animaux dans des tableaux bigarrés;
Tomas Saraceno : artiste argentin qui redéfinit l’éloquence des sculptures;
Cornelia Parker : artiste anglaise qui vous fera lever la tête avec ses sculptures suspendues. J’aime particulièrement le fait que les œuvres de cette femme inspirante et créative sont créées à partir de matériaux recyclés.
Il n’est donc pas étonnant de constater le succès de la Biennale qui en est à sa neuvième édition. Et à notre façon, nous participerons à cet événement en accueillant quelques artistes au Château Bellevue, leur permettant de vivre un séjour bien moderne, mais ancré dans un décor historique.
En terminant, je me permets de vous souligner que l’Hôtel Château Laurier Québec fera partie de la liste des lieux d’expositions. Une œuvre de Jack Bishop, artiste peintre canadien, sera en résidence dans le foyer des Plaines (foyer de la salle de bal) de l’hôtel. Ses peintures confondent les sceptiques puisqu’on peut avoir l’impression de regarder une photo alors qu’en réalité, les nombreux coups de pinceaux de cet artiste nous ramènent à un paysage hyperréaliste pour certains…et d’un romantisme flagrant pour d’autres. L’ensemble de son œuvre propose des panoramas qu’on voit parfois au fil des voyages en voiture. Si vous vous trouvez dans le coin du Château Laurier, faites-y un petit arrêt; peut-être m’y croiserez-vous?
Pouvoir compter sur une ressource précieuse
Fière de travailler avec des personnes engagées et de convictions, je désire féliciter notre directrice des revenus, Brigitte Gauvin, car tout dernièrement, l’Association hôtelière de la région de Québec (AHRQ) annonçait la nomination de Brigitte à titre de présidente du conseil d’administration. Cette nomination en plus de susciter une certaine fierté pour l’équipe du Château Laurier Québec, m’a rappelé à quel point c’était important pour une entreprise comme la nôtre de pouvoir compter sur une ressource aussi précieuse. Avec sa fougue et son dynamisme, cette professionnelle de haut niveau sait gérer les défis qui lui sont confiés avec constance et goût du dépassement. Il ne fait aucun doute qu’elle saura relever ce nouveau défi avec brio.
Brigitte s’est jointe au conseil d’administration de l’Association hôtelière de la région de Québec (AHRQ) il y a quelque temps déjà. Et comme cette association peut désigner trois administrateurs sur le conseil de l’Association hôtelière du Québec (AHQ), elle n’a pas hésité à s’engager au niveau provincial. Un concours de circonstances l’a amenée à prendre la relève du président de l’AHRQ. Quand on la connaît et la côtoie, on ne s’étonne donc pas qu’elle ait accepté encore une fois ce défi étant donné sa volonté de s’engager pour développer une industrie touristique et hôtelière plus performante. Le désir de contribuer activement au succès touristique de la région de Québec, est une grande motivation pour elle. Comme elle se plait à le dire, « Québec, c’est tellement une belle destination ».
Si on l’interroge sur ses priorités comme nouvelle présidente de l’Association hôtelière de la région de Québec, elle répond spontanément : « L’actualité nous ramène constamment en avant-plan le problème de la pénurie de main d’œuvre. Nous sommes confrontés jour après jour à cet enjeu. Et ce n’est pas tout de recruter de bon candidats, il faut savoir les retenir en leur offrant de bonnes conditions et un climat de travail stimulant. Nous devons donc continuer de faire des représentations afin de créer un environnement qui facilite le recrutement et d’offrir le soutien nécessaire à nos membres pour fidéliser la main d’œuvre. Enfin, de concert avec l’Office du tourisme, nous voulons que les membres se prononcent sur l’utilisation des crédits marketing générés par la perception de la taxe sur l’hébergement ». Avec la performance actuelle de la région touristique de Québec, ces crédits marketing représentent près de 2 millions de dollars de revenus sur une base annuelle. Avec conviction, elle ajoute « Il faut que ces crédits soient utilisés de façon optimale dans l’intérêt de la destination et de l’ensemble des établissements d’hébergement ».
Laissez-moi vous relater son parcours des 18 dernières années avec nous…
Brigitte a été recrutée en 2000 au terme de sa formation en gestion hôtelière au Collège Mérici. Comme beaucoup de finissants, elle a fait ses premiers pas sur le marché du travail à la réception de l’hôtel. Par sa motivation et son amour de l’hôtellerie, elle a gravi les échelons jusqu’à ses fonctions actuelles. Après quelques années, elle s’est vue confier la direction de la réception du Manoir Lafayette, maintenant annexé à l’Hôtel Château Laurier Québec, puis la direction de notre autre établissement hôtelier le Château Bellevue. Puis, petit à petit, ses habilités en matière de gestion l’ont amenée à assumer de plus grands défis en étant impliquée directement dans la gestion des revenus des hôtels. On lui a proposé de se consacrer entièrement à cette tâche mais son attachement pour le Château Bellevue est trop fort. Le Château Bellevue constitue une bonne partie de son univers et de sa motivation, bref un établissement où elle se réalise. Brigitte ne se voie définitivement pas passer tout son temps à compiler et analyser des données dans son bureau, si motivante et importante soit cette tâche. Elle nous a donc proposé un aménagement du travail qui lui permet de continuer à demeurer en contact avec le produit et l’expérience au Château Bellevue, tout en assumant la responsabilité de la gestion des rendements comme directrice des revenus.
Elle est donc, non seulement, directrice du Château Bellevue, mais aussi la directrice des revenus pour le Château Laurier Québec et depuis peu, également pour le traiteur George V, une autre division de l’entreprise. Lorsqu’elle se présente sous ce dernier chapeau, plusieurs pensent qu’elle s’occupe de la comptabilité de l’hôtel. Cela s’explique sans doute parce que la dénomination de ce poste peut porter à confusion, mais surtout parce que cette fonction, si stratégique soit-elle, est plutôt méconnue.
Normal après tout, quand le commun des mortels pense à un hôtel, il voit un bâtiment, avec des chambres bien meublées et décorées, une réception et des aires communes comme des salles de réunion, un stationnement ou des équipements sportifs. Et, dans notre vie de tous les jours, nous sommes régulièrement confrontés à la publicité et aux offres proposées par des hôtels. Pas étonnant donc que l’on associe les métiers et professions de l‘hôtellerie à l’accueil, aux services et au marketing. Mais un hôtel, c’est également et surtout une entreprise qui doit générer suffisamment de revenus pour faire des profits. Et c’est ici qu’intervient le « revenue management », une discipline plutôt récente et des techniques qui visent à optimiser les revenus en jouant sur les prix, le nombre de chambres disponibles et la demande. Développées et utilisées dans un premier temps par les compagnies aériennes, ces techniques sont de plus en plus répandues dans le monde de l’hôtellerie. Plus concrètement, Brigitte consigne dans un chiffrier un grand nombre de données qui permettent de déterminer, plusieurs mois à l’avance, les stratégies de prix pour les différents segments de clientèles et de marchés auxquels nous nous adressons. L’ensemble de ces données permet d’évaluer la demande et de définir la tarification, afin de générer le meilleur rendement financier pour l’hôtel, tout en répondant le plus adéquatement possible aux attentes des différentes catégories de clientèles, que ce soit les organisateurs de congrès et de voyage de groupes, les gouvernements, les entreprises et bien entendu les voyageurs individuels. De nos jours, un bon nombre de clients utilisent les agences de voyages en ligne comme Booking.com et Expedia pour leurs recherches et réservations, Brigitte doit également voir à la gestion des relations et des inventaires avec ces géants qui occupent une grande place dans l’univers touristique.
L’avenir
Quand on lui demande quelles sont ses ambitions où comment elle se voit, elle nous répond tout simplement qu’elle se voit comme une ressource pour ses membres et collègues de l’industrie.
Alain, mon père
J’avais l’intention un jour ou l’autre de rendre un hommage personnel à mon père, Alain Girard, et j’ai décidé de le faire maintenant, sans raison particulière, juste pour lui dire merci et partager avec vous ce qu’il représente pour moi.
Ceux et celles qui le connaissent bien vont sûrement vous dire qu’Alain est un gars de gang, généreux, humain, loyal envers ses amis. Pas toujours diplomate, il peut parfois exprimer ses opinions de façon un peu trop passionnée, mais c’est avant tout par excès de franchise. Sûrement pas pour blesser la personne en face de lui, car dans la vie de tous les jours, mon père est un homme de cœur, gentil, ouvert, équitable et qui sait être très à l’écoute des hommes et des femmes qui l’entourent.
Alain a toujours été un développeur audacieux, doté d’un bon sens des affaires. Je trouve en fait qu’il a une âme d’artisan, car il aime vraiment ce qu’il fait et veut le faire du mieux qu’il le peut, sans compter le temps et les efforts à mettre pour y arriver. Ce goût pour le travail bien fait et l’engagement sont des valeurs qu’il m’a transmises et je lui en suis reconnaissante, car elles m’ont guidée et me guident encore aujourd’hui dans ma vie et ma carrière.
Une autre qualité que je trouve admirable chez lui est son humilité. Malgré toutes ses connaissances, son expérience, ses succès, il est tout à fait capable d’en faire abstraction et de céder sa place. Depuis que j’ai pris la responsabilité de la direction générale de l’Hôtel Château Laurier Québec, il me laisse patiemment faire mes preuves, sans tenter de s’imposer et sans se vexer lorsque je m’affirme et maintiens mon point de vue après une discussion. Dans un monde où plusieurs affichent de l’arrogance pour un minimum de réalisations, Alain est un exemple de modestie qui pourrait en inspirer bien d’autres.
Une autre facette de sa personnalité est sa passion pour la musique ainsi que pour les arts visuels en général. En y pensant bien, je crois qu’il n’a pas qu’une âme d’artisan, mais plus globalement une âme d’artiste, qui sait s’arrêter et se laisser émouvoir par tout ce qui est véhiculé dans une œuvre ou par la beauté d’un coucher de soleil.
Il m’est difficile de parler de mon père sans avoir une pensée pour ma mère et ma sœur qui ont dû, et doivent encore, côtoyer deux passionnés d’hôtellerie qui parlent probablement trop souvent de boulot même lors des réunions de famille.

Heureusement, ma mère, Suzanne, est une femme dotée de belles qualités, dont celle de la patience. Elle, qui apprécie tant le travail d’équipe, a su comprendre ce qu’implique la relation de proximité au travail que nous partageons mon père et moi. Il faut dire que maman a été et demeure très présente pour nous ; elle est une personne de bon conseil, une confidente vers laquelle on peut se tourner sans hésitation. Curieuse de tout, ma mère est aussi une femme qui ose et aime expérimenter. Elle partage aussi cette sensibilité pour les arts et nous lui devons sûrement notre goût pour le théâtre et notre intérêt pour tout ce qui touche à l’esthétique et à la décoration, car elle a un goût sûr et raffiné.
En ce mois de décembre, permettez-moi de souhaiter un peu à l’avance un très heureux anniversaire à mon père qui ajoutera une année à son CV au début du mois de janvier. S’il prend de l’âge comme nous tous, son esprit demeure celui d’un jeune homme passionné, plein de projets à réaliser au travail comme au plan personnel et qui regarde vers l’avenir.
À vous tous, je souhaite une belle période des fêtes, d’être entourés de vos parents, de vos amis, enfin de tous ceux et celles qui occupent une place importante dans votre vie.
Au plaisir de vous croiser lors de votre séjour à Québec, peut-être à l’Hôtel Château Bellevue, notre hôtel de charme au cœur du Vieux-Québec. Il faut dire qu’en hiver, l’architecture extérieure du Château Bellevue lui donne des airs franchement romantiques. Une fois à l’intérieur, c’est la vue magnifique sur le fleuve et son ambiance historique qui, jumelées au confort offert par ses composantes modernes, en font un havre de paix, à la fois intime, chaleureux et douillet.
Bon séjour à Québec, et Bonne Année !
Attirer et retenir nos employés, ma lecture de ce défi
Partout où vous regardez, vous pouvez voir et entendre parler de la pénurie de main-d’œuvre. Notre secteur d’activité ne fait pas exception, car si l’hôtellerie et la restauration sont des domaines de travail emballants, ils sont aussi parfois exigeants.
Il est vrai que nous sommes la plupart du temps en contact avec des clients heureux d’être en vacances dans un hôtel charmant du Vieux-Québec comme l’Hôtel Château Bellevue, satisfaits de leur réunion d’affaires dans un hôtel confortable au cœur de l’action comme l’Hôtel Château Laurier Québec ou encore émerveillés de ce que notre traiteur le George V peut leur proposer pour rendre leur mariage ou leur activité congrès inoubliable. Il demeure que nous sommes toutefois ouverts 24/7 comme on dit, soit vingt-quatre heures par jour et sept jours par semaine.

Accueil, réception, entretien des chambres et des espaces publics, cuisine, pâtisserie, montage et démontage des salles, conciergerie, voiturier, comptabilité, marketing et ventes, les types d’emploi sont très diversifiés et commandent chacun une disponibilité, un engagement, un souci du détail et une capacité d’interagir correctement avec nos fournisseurs et nos clientèles, souvent dans une langue seconde ou lors d’une situation problématique.
Trop souvent, ces emplois sont mal compris et sous-estimés. Si tout peut sembler facile à première vue lorsqu’un client nous demande un service particulier, c’est la perception que l’on souhaite projeter, ce qui ne veut pas dire que nous ne pédalons pas en arrière-scène. Ces emplois ne sont pas en génie informatique ou en neurosciences, mais ils valent leur pesant d’or pour la société, car ils permettent aux villes et régions du Québec d’attirer et de satisfaire des touristes qui, bon an mal an, dépensent près de 10 milliards de dollars dans l’économie du Québec, dont plus de 50 % proviennent de l’extérieur de la province.
Il est donc assez frustrant de se rendre compte du manque d’intérêt qu’ont certains organismes publics et parapublics pour le recrutement et la formation adaptée de travailleurs pouvant pourvoir ces postes. Mais, nous avons aussi comme employeur notre part de responsabilité.
Pour nous, le travail de recrutement de nos employés se réalise en continu auprès des travailleurs ayant le potentiel et l’intérêt de travailler dans nos établissements. Pour la population étudiante, une première approche se fait en les recevant comme stagiaires dans le contexte d’une formation axée sur l’apprentissage en milieu de travail. Heureusement, cette démarche est appuyée par la décision de certaines institutions d’enseignement de développer des programmes coopératifs qui misent sur une formation en entreprise. Cela nous demande toutefois de s’y préparer; ainsi, notre directrice de l’accueil a elle-même été formée par le personnel du centre de formation professionnelle Fierbourg afin d’offrir aux stagiaires de ce secteur un encadrement qui soit conforme aux attentes de cette institution et que le diplôme de fin d’études ait une valeur optimale pour les diplômés.

Il est toutefois actuellement très difficile de pourvoir certains postes comme, par exemple, ceux en pâtisserie et boulangerie. Outre le recrutement auprès des institutions scolaires québécoises, il semble évident que nous devrons nous tourner de plus en plus vers le recrutement de travailleurs provenant de l’extérieur du pays. Pour y parvenir, il faudra que les organismes responsables d’ajuster les règles d’immigration, de réaliser des activités de recrutement et de délivrer des permis de travail soient plus sensibles aux besoins de notre secteur et, qu’en contrepartie, les entreprises prennent une plus grande part de la responsabilité et investissent dans l’intégration de ces personnes qui auront choisi de commencer une nouvelle vie et une nouvelle carrière au Québec. C’est du moins ma conviction et je crois que nous participerons de plus en plus aux activités d’organismes comme Québec International afin de mieux faire comprendre nos besoins et nos attentes.

La taille et le caractère familial de nos établissements en font des lieux de travail agréables et conviviaux, tout en étant très compétitifs en ce qui concerne les conditions d’emploi. Nous prenons de plus en plus soin de faire connaître notre entreprise, de mettre en valeur l’ambiance et la qualité de notre environnement de travail et nous encourageons nos employés à nous recommander des parents et amis désireux de se joindre à nos équipes. Malgré tous ces avantages et ces efforts, et bien que nous soyons privilégiés comparativement à d’autres entreprises, près de 50 % de notre personnel d’entretien et d’hébergement y travaille depuis moins de 18 mois. Ce qui démontre l’importance d’agir rapidement et de développer de nouveaux marchés d’emplois si nous voulons continuer à développer de nouveaux marchés de clientèles.
Il n’y a pas qu’une solution pour avoir du succès et attirer des gens qui seront heureux de travailler dans nos établissements et d’y faire carrière. L’accueil de stagiaires, l’offre de conditions d’emplois et de travail intéressantes, l’intégration réussie de nouveaux arrivants, l’appel à des solutions technologiques pour certaines tâches répétitives, toutes ces solutions et bien d’autres devront être envisagées pour poursuivre le développement de notre entreprise, de notre région et du Québec.
Si vous connaissez des personnes désireuses de travailler dans le secteur de l’hôtellerie ou de la restauration à Québec, et pour qui une belle ambiance de travail est essentielle, n’hésitez pas à les référer à notre directeur des ressources humaines, Yannick Savard, qui pourra sûrement répondre à toutes leurs questions.
Merci et à très bientôt!