Ôrigine artisans hôteliers:Un an plus tard…
Il y a un an, nous devenions membre d’Ôrigine artisans hôteliers. J’ai eu envie de vous en parler un peu plus et de prendre le temps, en ce début d’année, d’en faire un bilan. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec cette organisation, peut-être que l’appellation Hôtellerie Champêtre vous dit quelque chose.
Initialement axé sur une offre touristique de villégiature, Hôtellerie Champêtre émanait d’un désir du Ministère du Tourisme de valoriser les séjours en formule villégiature. Toutefois, en évoluant au rythme de son industrie, l’organisation a changé en 2018 en devenant une coopérative hôtelière sous le nom d’Ôrigine artisans hôteliers.
Incluant désormais les pôles urbains, la clientèle individuelle internationale est mieux représentée puisque les intérêts des jeunes voyageurs (surtout dans les grandes villes) ne sont pas les mêmes que pour les voyageurs plus expérimentés, qui eux recherchent davantage le confort et la tranquillité, ce que les séjours en villégiature peuvent offrir.
Peut-être ne le savez-vous pas, mais à l’inverse de nos voisins du sud, un grand nombre d’établissements hôteliers au Québec ne font pas partie d’une bannière. En effet, bien qu’il y ait parfois quelques opérations de séduction de la part de chaînes hôtelières pour acquérir des hôtels indépendants ici au Québec, à l’inverse des hôteliers américains, nous décidons de poursuivre l’aventure par nous-mêmes, nous basant sur nos instincts et notre expérience, plutôt que sur des standards prédéfinis.
Ainsi, en ayant un grand nombre d’hébergements indépendants, il est tout à notre avantage de nous regrouper afin d’avoir une offre plus forte, concurrentielle et distinctive avec les chaînes hôtelières omniprésentes.
En mettant de l’avant le fait que nous sommes des hôtels et des auberges de qualité et que nous sommes fiers de notre indépendance, nous embrassons ainsi une tendance lourde célébrée par les voyageurs d’aujourd’hui. Après tout, la qualité du lieu de port d’attache du voyageur fait toute la différence dans son appréciation de la destination touristique.
En quoi constitue ce réseau?
Autrefois appelé Hôtellerie Champêtre, le plus grand réseau d’auberges et d’hôtels indépendants du Québec a changé de nom l’an dernier pour refléter davantage la constitution des membres de sa coopérative. Comme nous, d’autres hôtels en milieu urbain font partie de ce réseau. Le choix de devenir la toute première coopérative hôtelière québécoise doit également être souligné. Ce modèle est davantage européen, mais jusqu’à présent, il reflète bien les valeurs et les besoins des membres qui le constituent.

Le changement d’orientation et le nouveau positionnement nous ont convaincus de rejoindre le réseau, afin de mettre de l’avant la qualité de notre accueil, le confort douillet et l’étendue de nos services, autant à l’Hôtel Château Laurier Québec qu’à l’Hôtel Château Bellevue. Désormais, Ôrigine artisans hôteliers mise sur la diversité de l’expérience proposée à la clientèle touristique. Et comme l’organisme est devenu une coopérative, la notion de membre du réseau prend tout son sens et les hôteliers indépendants peuvent davantage se prononcer sur les enjeux et les projets.
Bénéfices pour nos deux établissements
J’en ai parlé dans mon dernier billet de blogue, la collaboration entre les entreprises permet d’accroître notre compétitivité dans une industrie toujours en mouvement.
Ôrigine artisans hôteliers met en lumière et en valeur les artisans des hôtels, comme ça a été fait pour l’Hôtel Château Bellevue:
Et pour l’Hôtel Château Laurier Québec avec ma collègue Brigitte Gauvin:
À l’Hôtel Château Bellevue, nous avons observé des résultats satisfaisants pour la première année de partenariat grâce, entre autres, à la création de forfaits exclusifs aux membres Ôrigine.
Ce qu’est le réseau (développement et évolution)
Toujours très axé sur l’utilisation des cartes-cadeaux, le réseau met également de l’avant des forfaits afin de rendre l’expérience plus conviviale pour la clientèle diversifiée. Bien que la carte-cadeau et les forfaits soient encore très appréciés et utilisés, il faut garder à l’œil que la tendance favorise l’offre de nuitée uniquement, permettant une indépendance dans l’expérience, ce qui sera apprécié de notre clientèle urbaine. Il demeure que les forfaits en villégiature continueront d’exister, mais l’offre en milieu urbain sera actualisée. Ôrigine artisans hôteliers conservera ainsi son offre signature tout en s’adaptant.
Il existe un programme privilège pour les clients individuels partout dans le réseau : en ayant la carte fidélité (qui est gratuite, en passant!), à chaque réservation faite sur le site web du réseau, le client accumule 2 % de ses achats. D’autres bonifications sont également proposées lors de l’anniversaire de la personne pour encourager les gens à fréquenter des établissements différents, etc. Les montants accumulés sur la carte privilège permettront par la suite de réduire le coût d’un séjour ou encore d’acheter une carte-cadeau.
Il existe aussi un volet corporatif à l’offre du réseau, sous l’appellation d’Ô Affaires. Un peu à la manière d’un voyagiste, la section affaires est transactionnelle et permet d’obtenir des tarifs pour des locations de salles soit pour des réunions d’affaires, des réceptions (peut-être pour votre prochaine soirée des fêtes de bureau?), un congrès ou un événement spécial. Des questions précises permettent de cibler les besoins et d’offrir un lieu enchanteur pour la tenue des événements corporatifs. On pense souvent à la clientèle de voyageurs individuels internationaux (FIT) en villégiature, mais il y a aussi place à la clientèle corporative, bien qu’on se plaise à l’accueillir dans nos établissements urbains, comme c’est souvent le cas à l’Hôtel Château Laurier Québec!
Exemples de succès
Quelques établissements hôteliers membres de la coopérative se démarquent dans l’industrie et je voulais souligner leur succès ici :
Auberge Le Baluchon : Située en Mauricie, cette auberge offre en soi l’expérience d’un village écotouristique. Bien rares sont les clients qui ne s’y rendent que pour dormir. Il y a de quoi en profiter pour plusieurs jours là-bas : gastronomie, spa, yoga, activités extérieures hivernales (traîneau à chiens, motoneige, glissades sur tube, vélo des neiges), activités extérieures estivales (randonnée, équitation, canot ou kayak, vélo de montagne), fermette, découverte d’artisans locaux. Bref, de tout pour tous les goûts!
Aussi, ce qui doit être souligné, c’est leurs engagements et leurs gestes écoresponsables, qui me rejoignent directement, puisque vous le savez, les petits gestes pour le bien de l’environnement peuvent faire toute la différence.
Hôtel Cap-aux-Pierres : Situé dans la région de Charlevoix, plus spécifiquement sur la bucolique Isle-aux-Coudres, cet hôtel peut devenir un petit havre de paix en amoureux ou un magnifique terrain de jeux pour la famille. Le restaurant et le bar de l’hôtel y sont d’une qualité et à un prix honnête, si bien que même les gens du coin fréquentent l’endroit.
Auberge des Glacis : Cet ancien moulin à farine est devenu, au cours des 25 dernières années, une auberge gourmande incontournable dans la région de Chaudière-Appalaches. Située à L’Islet, l’auberge propose une expérience gastronomique mémorable en plus d’offrir un hébergement de qualité. L’aubergiste, Nancy Lemieux, a d’ailleurs remporté le prix Hôtelière de l’année du Québec en 2017 lors du gala qui clôturait le congrès annuel de l’Association Hôtellerie Québec.
Hôtel Rive-Gauche Refuge gourmand : Situé à seulement 20 minutes de Montréal, ce complexe hôtelier au cœur de la Vallée-du-Richelieu saura vous charmer. Peut-être y avez-vous déjà séjourné, soit pour le travail ou pour une fin de semaine de plein air hivernal? L’impressionnante cave à vin et la qualité de son Bistro, le Coureur des bois sont autant de raisons pour lesquelles les gens repartent épatés de leur premier séjour.
Domaine Château-Bromont : Cette institution des Cantons-de-l’Est propose différents types d’expériences en un seul lieu : hôtel, auberge, condos et séjours de golf. Il n’est pas étonnant de comprendre pourquoi de nombreux clients, autant individuels que corporatifs, reviennent année après année.
Conclusion
Le regroupement Ôrigine artisans hôteliers est une belle et grande vitrine pour exposer les différents partenaires et permet à tous les établissements d’être mis de l’avant dans l’offre. Bien évidemment, pour avoir une visibilité entre autres sur le site Web, il faut que les hôteliers proposent d’offrir des forfaits exclusifs.
Pour ma part, après maintenant un an au sein de la coopérative, je conserve l’objectif que j’avais en tête en joignant Ôrigine artisans hôteliers : je souhaite participer à son évolution par mon regard différent sur l’offre d’hébergement étant donné notre positionnement urbain au sein de la coopérative.
Certains hôteliers nous regardent aller en nous demandant si cette façon de faire est dépassée, mais je crois fermement qu’en nous basant sur l’expérience tout en y intégrant des pratiques de gestion de l’offre actuelle, nous réussirons ensemble à aller chercher une nouvelle clientèle et à fidéliser les clients qui vivent l’expérience Ôrigine.
Faire avancer le Québec vers 2020…et plus loin encore!
Il y a quelques mois, je suis tombée sur un article plus que pertinent et motivant dans le journal Les Affaires qui proposait des idées pour faire avancer notre Québec actuel. Certains des éléments m’ont fait réagir et voici mes réflexions sur quelques idées proposées.
Casser la culture entrepreneuriale masculine
J’aime bien la perspective que les hommes puissent prendre un congé parental plus long que le congé de paternité de cinq semaines. En théorie, le congé parental peut être partagé entre la mère et le père, mais avouons-le, il est très rarement bien perçu pour l’employeur qu’un homme demande plusieurs semaines, voire des mois de « congé » parental. Qu’est-ce qui perturbe autant? Le fait que l’homme est encore typiquement associé à la fonction de pourvoyeur de la famille? Le fait que l’homme occupe plus souvent un rôle décisionnel dans les entreprises? Le fait que ça se nomme encore aujourd’hui un « congé » parental? Je n’ai pas encore d’enfant, mais cette réflexion m’amène à me questionner sur l’équité homme/femme encore aujourd’hui, en 2019.
Avec la valorisation de l’entrepreneuriat féminin, peut-être que le Québec de demain devra changer son regard sur le partage des responsabilités, même à l’extérieur du contexte de travail.

Comme Selena Lu, présidente de la Jeune chambre de commerce de Montréal le suggère dans l’article, il faudra considérer des solutions incitatives ou obligatoires pour faire changer les choses. Les entreprises trop frileuses à accorder un congé parental à un père pourraient peut-être se faire réprimander par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail (CNESST). Est-ce qu’un registre public, une amende ou un jugement deviendront nécessaires pour nous faire évoluer?
Collaboration des entreprises
On peut le répéter : seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin. J’ajouterais même qu’ensemble on est plus forts. Je crois à cette maxime fermement, en particulier entre entreprises, et pour ceux qui ont eu l’opportunité de passer du temps à l’Hôtel Château Bellevue, vous connaissez peut-être déjà notre Coffre aux trésors. En créant des partenariats d’affaires avec d’autres établissements touristiques, nous nous assurons de proposer à nos invités la meilleure façon de découvrir la ville. Quelques restaurants et boutiques à distance de marche sont proposés par notre équipe à la réception.

Aussi, en étant membre d’Ôrigine Artisans Hôteliers, auparavant connu sous Hôtellerie Champêtre, nous faisons partie d’un réseau d’établissements (hébergements, restaurants et lieux d’activités) qui proposent une expérience authentique et de qualité. En faisant la promotion de ce réseau, nous permettons aux touristes d’ici et d’ailleurs de partir à la découverte de notre culture. En collaborant entre entreprises, en particulier dans l’industrie touristique, ça nous permet d’être davantage compétitifs dans un marché international et dans un contexte de pénurie d’emploi.
Aucune partisanerie politique
La politique est omniprésente au Québec, autant dans les projets qui font évoluer le Québec que dans les sujets de débat. Je crois qu’une solution intéressante pour amoindrir les effets de la partisanerie politique, c’est de miser sur l’éducation continue des citoyens de tous âges et peu importe la classe sociale. Ça permettrait à tous d’avoir une opinion moins biaisée et d’évoluer pour le bien de la collectivité.
Si nos députés prenaient plus le temps de nous écouter (individus, groupes et entreprises), sans vouloir à tout prix réaliser des promesses électorales qui ne font souvent pas l’unanimité dans la population avant l’entrée au pouvoir de leur parti, nous ferions peut-être des choix de société plus équitables.
Détrompez-vous, ce n’est pas une critique ouverte du gouvernement actuellement en place, c’est simplement une opinion générale, inspirée par les mots de monsieur Claude Béland dans l’article du journal Les Affaires. Je ne suis pas désillusionnée par la politique, au contraire, je crois que par nos dirigeants municipaux, provinciaux et fédéraux, on peut faire évoluer positivement notre société. Je l’ai dit et j’y crois : l’union fait la force et tous ensemble, on est plus forts!
Réduction des déchets et économie
Il n’y a pas très longtemps, je vous ai parlé de l’importance que j’accorde à l’environnement. Le Comité vert de nos entreprises met en place des initiatives afin de minimiser notre empreinte écologique. Ces décisions d’entreprise nous permettent d’avoir un impact positif à court et à long terme. Des initiatives toutes simples peuvent aider à modifier nos comportements de consommation. C’est le cas à l’hôtel puisque nous organisons entre employés une boutique interne qui permet d’échanger ou de vendre à moindre coût des objets et des vêtements de seconde main. Je ne peux qu’encourager ce genre d’initiative de la part de mon équipe. Et je l’avoue, ça me rend fière de voir leur intérêt sincère à faire leur part pour l’environnement et pour favoriser l’économie circulaire.
Quant à moi, je garde espoir que l’on trouvera, bientôt peut-être, une façon simple d’intégrer le compostage à nos pratiques d’affaires. L’intérêt y est, il ne reste plus qu’à déterminer la bonne façon de le faire, dans un lieu physique où nous n’avons pas l’environnement favorisant cette habitude. Peut-être que ça passera par l’ingéniosité des outils développés par Tero ou d’autres entrepreneurs québécois? Peut-être que mon intérêt est partagé par d’autres commerces et restaurants à proximité? Ça pourrait être intéressant d’en faire une décision durable provenant de la communauté.
Je suis aussi d’avis que le compostage et la récupération de nos matières résiduelles pour générer de l’énergie (par exemple, la biométhanisation – ne doivent plus être calculés comme un investissement monétaire classique envers lequel nous exigeons un retour sur investissement rapide. C’est un enjeu à long terme et l’investissement monétaire pour y arriver doit être calculé en conséquence. Les déchets des uns peuvent ainsi devenir la matière première des autres, favorisant ainsi l’économie circulaire. Solucycle, une entreprise d’ici qui s’investit dans la gestion et la récupération des résidus alimentaires à la source, est un exemple concret de l’applicabilité de ce type de solution.

Banque de gestionnaires pour reprendre des entreprises
Il y a un problème de relève entrepreneuriale et l’enjeu est criant. Je suis particulièrement sensible à ce sujet de par mon implication au Centre de transfert d’entreprise de du Québec, mais surtout parce que moi-même, je suis un exemple de relève entrepreneuriale.

Il faut trouver une façon de créer l’engouement et de faire connaître les outils et les lieux d’apprentissage qui existent déjà. Ici même à Québec, l’École d’entrepreneuriat de Québec fait la publicité pour son programme de relève entrepreneuriale PME. Peut-être qu’en faisant le parallèle avec de jeunes ambitieux, à partir du moment où tous leurs rêves professionnels semblent encore réalisables, nous pourrions développer une banque de relève en gestion? Est-ce que des campagnes de promotion dans les cégeps, les collèges et les universités peuvent être une piste de solution?Ou à l’opposé, avec une population vieillissante, pourquoi ne pas courtiser des gestionnaires aguerris, aux portes de la retraite, pour qu’ils fassent partie de cette banque de gestionnaires afin de pouvoir y jouer le rôle de mentor?
L’aventure est palpitante et il faut encourager plus de gens à reprendre nos entreprises… avant qu’elles soient achetées à l’étranger.
Quoi qu’il en soit, le portrait du Québec de demain est entre nos mains à tous et nous devons faire des choix judicieux, autant individuellement, qu’en tant que collectivités. Les entreprises, les dirigeants et les élus doivent travailler de pair pour faire évoluer notre société. C’est très stimulant de voir les défis qui se présentent à nous et il nous appartient d’y appliquer des solutions bénéfiques à l’ensemble de notre société québécoise. Et vous, quelles pistes de solution vous inspirent?
Comme de la musique à mes oreilles
Quand je parle de ma ville à quelqu’un qui ne l’habite pas, je présente Québec comme une ville de culture. On y retrouve un grand nombre d’opportunités de découvertes artistiques gratuites, pour tous les âges. L’été, les événements ont lieu surtout en plein air dans les nombreux parcs. Lorsque le temps frais s’installe, on peut profiter des places éphémères ou des activités culturelles intérieures.
Mes formes d’art préférées sont sans contredit la musique, le théâtre et les arts visuels. Mais je dois l’avouer, la musique est très présente dans mon quotidien, et ce, depuis un bon moment déjà. Le goût des arts, l’intérêt sincère, se développe dès le jeune âge chez l’enfant. Et quand on y goûte, on peut difficilement rester indifférent. Mais il faut le vivre une fois pour comprendre toute la richesse de l’expérience culturelle.

Nous sommes privilégiés à Québec avec toute l’offre (surtout l’été), dont plusieurs opportunités gratuites (entre autres lieux, il y a le Kiosque Edwin-Bélanger, des événements comme les fêtes de quartier, le Festival d’été de Québec avec sa section cœur du FEQ. Il y a aussi la Place d’Youville qui s’avère être un bon endroit, à plus d’un moment dans l’été, permettant de belles découvertes artistiques. L’avantage des événements gratuits, c’est qu’on y fait très souvent des rencontres musicales agréables et surprenantes. L’ouverture d’esprit permet de se laisser surprendre, sans avoir aucune attente. Et c’est souvent dans ces circonstances que j’en ressors éblouie.
À l’occasion, je me mets au défi d’essayer de vivre des expériences hors des sentiers battus. J’ai entre autres tenté l’expérience avec l’opéra. Je dois vous l’avouer, ça n’a pas été le coup de foudre, mais je veux tenter à nouveau l’expérience dans quelques années. Cette envie d’essayer de sortir de ma zone de confort m’a déjà poussé à essayer la danse contemporaine et grâce à cet apprentissage, j’ai maintenant une compréhension de cette discipline artistique qui me fait apprécier davantage ce type de danse.
Souvenons-nous qu’il y a à peine quelques années, les grands orchestres (Orchestre Symphonique de Québec et Orchestre Symphonique de Montréal) ont tenté une campagne de charme auprès d’un public plus jeune et ça a été un tel succès qu’encore à ce jour, les concerts avec les artistes invités me font accourir à ces événements. J’ai en tête le concert de Richard Desjardins et celui des Cowboys Fringants avec l’OSQ, pour lesquels je garde d’excellents souvenirs.

Vous l’aurez peut-être deviné, je suis une grande fan du FEQ, entre autres puisqu’à notre hôtel affilié, l’Hôtel Château Laurier Québec, nous vibrons au rythme de ce festival, littéralement. Mais mon amour du FEQ a commencé très jeune. Vers l’âge de 5 ans, mes parents nous amenaient avec eux, ma petite sœur et moi, pour vivre la réalité tellement particulière d’un spectacle de musique. Notre initiation aux spectacles devant une foule s’est donc faite très tôt dans notre vie.

Un spectacle marquant pour moi a été celui des Colocs au Centre municipal de Havre-aux-Maisons, aux Îles-de-la-Madeleine, en 1995. J’ai pleinement perçu la relation de proximité entre des artistes et leur public. Au-delà des paroles et des mélodies qui les liaient, j’ai perçu une connexion, une réciprocité qui n’existent que le temps d’une soirée. Il faut être là, à ce moment précis, pour le vivre et le comprendre. Comme quand on dit « J’y étais cette fois-là »…

D’autres événements plus récents m’ont particulièrement marquée :
Le spectacle de Cat Empire à Montréal en 2013 : j’aime danser, me laisser emporter, vivre pleinement l’expérience pendant le spectacle. Et à celui-ci, je ne pouvais faire autrement que me lever et me laisser emporter par la fête.
Le spectacle de Florence and the Machine à Osheaga en 2015 : elle court, se donne sur scène, vit un réel moment de partage avec son public. Ça m’inspire de voir ce respect mutuel entre l’artiste et la foule, de part et d’autre.

Pour moi, participer à un concert, à un spectacle de musique, à un événement populaire comme ça, ce n’est pas une dépense. C’est un réel investissement dans une expérience qui sera assurément unique et qui m’emplira de bonheur. Je l’avoue, je budgète en conséquence de pouvoir aller voir un certain nombre de spectacles par année.
Un coup de cœur qui arrive à me surprendre encore aujourd’hui, c’est Gabrielle Shonk, dont j’apprécie la polyvalence vocale depuis un moment, mais que j’ai découverte sous un nouveau jour récemment, dans le cadre du Festival Québec Jazz en juin dernier. En effet, forte d’une formation en chant jazz, elle était tout à propos pour joindre six autres chanteuses exceptionnelles (dont la grande Sheila Jordan) pour nous faire vivre 7 générations de chanteuses jazz. J’ai vu ce spectacle et j’en ai encore le cœur rempli d’émotions. Je suis retournée la voir récemment à l’Impérial et, encore une fois, elle a réussi à surprendre son public. Cette fois-ci avec plusieurs nouvelles chansons et avec des collaborations créatives avec divers artistes invités dont Matt Holubowski, pour ne nommer que celui-là. J’avoue avoir une petite fierté de dire qu’elle est, elle aussi, de Québec.
Quand les découvertes ne proviennent pas de moi, ce sont parfois des amis qui me proposent de se joindre à eux pour aller voir un artiste, un groupe, connu ou non. Mes coups de cœur varient au gré des découvertes. Ça peut aller de la musique du monde (ceux qui me connaissent bien savent que j’ai un faible pour la musique aux rythmes latins). J’aime bien la musique francophone, mais pas nécessairement celle qui respecte les conventions de notre belle langue. J’aime le pluriculturalisme. J’aime une Charlotte Cardin qui enchaîne les chansons en français et celles en anglais. J’aime un Loud qui ponctue ses phrases d’expressions très actuelles pour imager sa prose. Le Festival d’été de Québec et le Festival Osheaga me permettent d’assouvir ma soif de musique émergente et de découvertes de nouveaux artistes, de nouvelles sonorités pendant cet événement grand public.

J’aime conserver une ouverture d’esprit à l’égard des différents types de musique parce que dans chaque style, ce qui ressort et qui me fait vibrer, c’est l’intensité de la relation performeurs/public pendant les spectacles. D’ailleurs, je trouve que l’on gagne à s’ouvrir aux goûts musicaux de ceux qui nous entourent. À l’Hôtel Château Bellevue, nous accordons une liberté aux employés autant qu’aux invités quant à l’ambiance musicale. On personnalise ainsi l’expérience, autant pour ceux qui sont de passage que pour ceux qui y travaillent quotidiennement. En entrant dans le hall, la prochaine fois que vous nous visiterez, tendez l’oreille pour essayer de reconnaître la pièce musicale. Et si vous êtes un peu curieux, vous essayerez peut-être de deviner qui est à l’origine de cette demande spéciale. Le préposé à la réception? Un employé d’entretien ménager? Les invités qui sirotent un verre dans le hall en regardant les beautés automnales du Vieux-Québec? Qui sait…
J’espère, à la fin de cette lecture, vous avoir donné envie de partager à votre tour vos coups de cœur musicaux, ceux qui vous inspirent dans votre vie personnelle comme dans votre vie professionnelle. Pour ma part, mon automne est bien teinté de culture et dans un prochain billet, je vous partagerai mes impressions sur la toute nouvelle salle de spectacle Le Diamant, récemment ouverte dans le Vieux Québec.
L’entrepreneuriat au féminin, est-ce que c’est encore un sujet d’actualité?
Mon questionnement peut paraître choquant au premier coup d’œil, mais prenez le temps de me lire jusqu’au bout, vous comprendrez un peu mieux… et partagerez peut-être ma réflexion.
À mon avis, il existe des différences assez flagrantes entre un entrepreneur et une entrepreneure. Le type de leadership est assurément teinté par le genre, aussi bien que par l’expérience. L’entrepreneure a souvent un leadership plus subtil, elle a un côté relationnel plus développé, est sensible, à l’écoute, est plus empathique et a une compréhension fine de situations parfois complexes. On remarque la dichotomie entre autres lorsqu’il est question de gestion du changement. L’entrepreneure est à l’écoute des appréhensions de son équipe et démontre une grande capacité à répondre aux questionnements. Ça peut paraître cliché de l’écrire ainsi, mais je crois qu’il y a également une perception très différente entre les deux genres d’entrepreneurs et que cette distinction est soulignée davantage par les générations antérieures.
En soulignant constamment l’importance de favoriser l’entrepreneuriat au féminin, je crains que nous installions nous-mêmes le fameux « plafond de verre “. Pourquoi systématiquement penser que l’entrepreneuriat au féminin est plus faible que le même qualificatif au masculin? Je fais partie du conseil d’administration du Centre de transfert d’entreprises du Québec et lors du Sommet international du repreneuriat,
nous avons assisté à une conférence de la très réputée Danièle Henkel qui parlait entre autres d’empowerment féminin pour contrer le manque de confiance en soi et de la rareté des femmes qui se lancent en affaires dû à des défis supplémentaires vécus en entrepreneuriat. En discutant avec une chercheure suite à la conférence, j’étais plutôt d’accord avec son opinion puisque cette dernière trouvait que ce type de discours est un peu simpliste et qu’il manque de faits, de chiffres, de statistiques pour appuyer ces énoncés qui ne sont pas avérés selon elle.
Je pense que l’entrepreneuriat, peu importe notre genre, doit idéalement être encouragé tôt dans la vie de l’enfant. Vous connaissez peut-être la « Journée des petits entrepreneurs », événement annuel qui permet de favoriser le comportement entrepreneurial inné des enfants. La créativité et le leadership sont mis de l’avant et permettent d’accroître la confiance en soi chez les petits entrepreneurs, filles ou garçons. Il n’y a pas de discrimination et rien n’est genré, ce qui me laisse croire que la prochaine génération d’entrepreneurs ne parlera peut-être plus d’entrepreneuriat féminin, mais tout simplement de relève entrepreneuriale.
Des cours et des camps existent aussi pour les jeunes et les moins jeunes entrepreneurs, permettant à l’entourage des nouveaux initiés d’être à l’écoute, de les supporter et d’encourager les initiatives. La confiance en soi chez les jeunes doit être valorisée et favorisée, en particulier chez les jeunes filles. Avec mon père, je suis ambassadrice du Bal Père-Fille de Fillactive. Mon implication m’a fait prendre conscience d’une réalité que je ne connaissais pas. Encourager les jeunes filles à faire du sport et à ne pas laisser tomber une activité qu’elles aiment à cause du regard des autres, c’est aussi les encourager à se faire confiance à elles-mêmes et leur donner des outils pour avancer dans leur vie, malgré les obstacles sociaux qu’elles pourront traverser. On entend souvent parler d’organismes louables comme le YWCA qui favorise le bien-être, la sécurité et le plein potentiel des femmes et des filles et contribue à les amener vers le meilleur d’elles-mêmes, formant ainsi un tissu social plus inclusif. Mais avant de voir des femmes vivre de telles situations, j’ai espoir qu’en formant de jeunes filles et en sensibilisant les proches et la société en général, nous verrons évoluer plus de jeunes femmes confiantes et sûres d’elles-mêmes.

Pour ma part, j’ai vu évoluer mon père, qui lui-même suivait les traces de son père. Comme je faisais déjà preuve d’un leadership évident dans le clan des petits-enfants de la famille Girard, il semblait naturel aux yeux de mon entourage que je prenne le relais de l’entreprise familiale. J’ai aussi remarqué que peu importe les industries au Québec, il y a de plus en plus de tandems père-fille. Ce type de partenariat professionnel donne une dynamique intéressante, peut-être moins conflictuelle. On est bien loin de l’idée préconçue qu’une entreprise passe de père en fils. D’ailleurs, saviez-vous qu’une fille qui provient d’une famille d’entrepreneur a 2,9 % de « chances » de devenir entrepreneure elle-même, comparativement à une proportion de 1,6 % chez les garçons?
Voici quelques-unes des femmes entrepreneures qui m’inspirent, pour diverses raisons. Je voulais en quelque sorte leur rendre un humble hommage ici en vous les présentant.

Ces jeunes entrepreneures de Québec ont su innover dans le marché du détail québécois et continuent d’épater :
Andréanne Marquis de Womance
Marie-Hélène David et Mylène Cusson de Kanevas
Ces jeunes chercheuses entrepreneures ont voulu mettre à profit leurs connaissances poussées dans leur domaine de la recherche pour innover et la concrétisation de leur volonté me rend admirative :
Rachelle Séguin et Andrea Gomez de Omy
Elizabeth Coulombe et Valérie Laliberté de Tero
Étant moi-même une repreneure comme elle, cette entrepreneure de mon industrie a une vision et une philosophie d’affaire que j’apprécie particulièrement. Elle est une inspiration pour moi (et pour d’autres entrepreneures dans la grande industrie du tourisme et même au-delà…) grâce à son flair et son instinct: Christiane Germain
Cette gestionnaire d’expérience m’inspire par son type de gestion depuis que je l’ai connue en tant que doyenne à l’ESG UQAM à travers mon parcours scolaire et mes implications universitaires : Ginette Legault est une femme de vision et de projets, une vraie intrapreneure selon moi!
Finalement, mon coup de cœur d’entrepreneurs, bien que je les trouve toutes inspirantes : Anja Okuka du Café Castello est une femme de coeur et de passion.
Malgré mon questionnement initial, je suis parfaitement en accord avec les programmes de développements de compétences/leadership féminins (par exemple le défi 100 jours de l’Effet A et Leadership au féminin. Je crois toutefois que quand on se lance dans le développement des affaires, il ne faut pas se cloisonner à un monde féminin parce que c’est à ce moment, souvent trop rapidement au début d’une carrière, que les portes se ferment. Pourquoi ne pas favoriser le mentorat, peu importe que le mentor soit un homme ou une femme?
125 ans
Dans notre panorama hôtelier québécois, certains établissements ont un historique fort impressionnant et peuvent se targuer d’être déjà centenaires. Avec toutes les transformations qu’a vécues la vieille capitale depuis sa fondation, je trouve que ça demeure inspirant, mais encore si peu courant de voir des hôtels bien établis évoluer au fil des décennies.
Le voisin le plus célèbre de l’Hôtel Château Bellevue a célébré récemment ses 125 ans. Se terminant le 18 décembre dernier, jour même de ses 125 ans, de nombreux événements ont souligné cet anniversaire enviable du très réputé Château Frontenac. Loin de moi l’envie de jalouser cette longévité, mais je me suis posée la question à savoir ce que serait l’Hôtel Château Bellevue le jour de ses 125 ans et cette réflexion m’a fait rêver. Avouez que le panorama qu’offrent les chambres de l’Hôtel Château Bellevue inspire le rêve…
Dans ma lubie, je pars d’abord de la situation où nous sommes, en ce moment même, après 33 années d’hospitalité hôtelière (ma famille a fait l’acquisition des lieux en 1986), avec le regard tourné vers ce qui a été accompli bien avant que j’aie l’opportunité de diriger l’hôtel. Avant d’être l’établissement hôtelier que vous connaissez aujourd’hui, une histoire familiale riche s’est écrite sur la rue de la Porte. Depuis l’extérieur, vous pouvez constater qu’il fut une époque où 4 maisons distinctes se côtoyaient. Aujourd’hui, ces maisons forment un tout : notre Hôtel Château Bellevue. Avant l’achat par ma famille en 1986, voici ce qui se cachait derrière chacune de ces adresses :
10, rue de la Porte : le Manoir Laurentien
12, rue de la Porte : le Castel du Parc
14, rue de la Porte : le Manoir Laporte
16, rue de la Porte : le Château Normandie, devenu par la suite le Manoir Bellevue
Bien qu’on en sache un peu sur ce qui se cachait derrière ces portes, je serais curieuse d’en savoir un peu plus sur ces petits hôtels qui semblent être disparus de la mémoire collective. Aurais-je, parmi mes lecteurs ou parmi nos invités, des gens qui y ont déjà séjourné avant même que l’on en fasse l’Hôtel Château Bellevue que nous connaissons aujourd’hui?
J’aime comprendre d’où l’on vient pour mieux apprécier où l’on va. Saviez-vous que jusqu’en 1997, notre rue s’appelait la rue Laporte? Ce n’était pas pour rendre hommage à un Laporte, mais bien pour faire référence à une porte dans une fortification qui n’existe plus. Donc depuis un peu plus de 20 ans, notre rue s’appelle désormais la rue de la Porte. Et les maisons dominant le jardin des Gouverneurs, anciennement les portes 10 à 16, font partie de maisons de location qui ont été construites à la demande de la veuve de Simon Peters, au tout début du 20e siècle. C’est intéressant de savoir que depuis le début de la construction de ces maisons, les lieux étaient voués à l’hébergement des passants et des touristes, non? Et si le nom de Simon Peters ne vous dit rien, peut-être qu’en vous disant que cet architecte est derrière la beauté des lieux du Domaine Cataraqui, cela vous donnera envie d’en connaître un peu plus sur lui. Mais je m’égare…
Ce qui a été accompli par les générations précédentes chez les Girard m’inspire à poursuivre l’évolution de l’hôtel, dans le respect des traditions familiales tout en restant actuel et en concordance avec les pratiques de l’industrie. Depuis le début de nos activités, nous le disons : nous sommes privilégiés d’être situés dans ce qui constitue le cœur du Vieux-Québec et nous sommes conscients de cette chance. Il m’apparaît évident que dans la continuité de nos activités, l’accent sera toujours mis sur le privilège de notre emplacement, sur la tranquillité du voisinage et sur l’accueil chaleureux que nous offrons à tous nos visiteurs.
Au jour d’aujourd’hui, j’ai le privilège de poursuivre le travail de mon père, en conservant les valeurs familiales dans l’entreprise, mais avec un souci de qualité bien actuel. Déjà, en observant les tendances du domaine de l’hôtellerie, je me réjouis de constater que comme bon nombre d’hôtels, nous privilégions des éléments qui sont fréquemment cités en exemple. Tout dernièrement, je vous ai parlé de mon souci de l’environnement et de nos actions concrètes pour faire notre part dans le développement durable. Aussi, j’aime souligner que les invités de l’Hôtel Château Bellevue apprécient leur séjour non seulement pour le confort de leur chambre, mais surtout pour l’expérience du séjour.
Cette culture de l’expérience ne doit jamais être délaissée au profit d’une technologie facilitant la rapidité et l’efficience d’un service d’hébergement. Vous comprenez certainement que ces valeurs et ces façons de faire qui m’ont été transmises par mon père et mon grand-père me tiennent à cœur et que tout comme notre voisin de 125 ans, l’Hôtel Château Bellevue conservera son cachet historique non pas seulement par son architecture et son décor, mais aussi par la chaleur de l’accueil et le service personnalisé du personnel dédié. Je douterais bien qu’un majordome automate vous accueille dans les prochaines années, lorsque vous séjournerez chez nous. La technologie évolue rapidement, mais nos valeurs humaines et de proximité seront toujours mises de l’avant dans les efforts d’évolution numérique.
En regardant plus loin, je me projette déjà avec une relève qui saura garder le cachet et l’esprit familial propre à notre hôtel. Au fil des décennies, avec une technologie omniprésente, nous pourrons et nous devrons tirer notre épingle du jeu en offrant un service des plus humains avec cette motivation constante à toujours vouloir faire mieux. L’accueil et la chaleur des gens deviendront peut-être une expérience que les voyageurs vivront de moins en moins, même dans une destination aussi conviviale que Québec. À l’Hôtel Château Bellevue, nous conserverons, je le souhaite sincèrement, cette ambiance chaleureuse et réconfortante.
Enfin, j’aspire à voir, d’un œil fier, la réputation désormais bien assumée et non plus secrètement gardée, de cet établissement tellement représentatif de l’accueil de Québec. Que ce soit une relève directement de la famille Girard ou un employé aspirant à développer son potentiel de gestion, je veux avoir dans mon regard, moi aussi, cette lueur de fierté d’avoir permis à l’hôtel d’évoluer au fil des années, sans jamais négliger l’accueil chaleureux qui nous distingue.
En attendant de nous approcher des 125 ans de l’Hôtel Château Bellevue, je vous invite, si vous ne l’avez pas déjà fait, à visiter l’intérieur du Château Frontenac en cette année particulière. Vous l’avez vu sous tous ses angles extérieurs, mais prenez le temps d’admirer les splendeurs qu’il renferme. Profitez-en pour suivre un guide, vous apprendrez certainement quelques secrets historiques.